Chers membres de l’EASA,
Je vous souhaite une très bonne année 2018, en espérant qu’elle sera positive pour la recherche et pour toutes les initiatives que vous souhaiterez mener. J’espère également que cette année sera plus pacifique que celle qui vient de s’écouler.
Nous avons terminée 2017 avec un événement important, qui a été notre assemblée générale à Berne et le séminaire qui l’a accompagnée sur le thème de la précarité et des situations de risque pour les chercheurs. Cette rencontre a été un grand succès par l’importance de sa thématique et la qualité des échanges des expériences qu’elle a permis. Je remercie Sabine Strasser et Georgeta Stoica per leur impeccable organisation, et tous les participants pour avoir partagé leurs expériences et leurs analyses lors de cette rencontre.
Nous ne pouvons pas en rester là. La question de la précarité, qui figure au programme de l’actuel exécutif, est l’une de nos préoccupations majeures et nous devons continuer à y travailler ensemble par nos actions et nos réflexions. Il est important de promouvoir et de consolider la position d’EASA comme instrument permettant de relier les chercheurs sur ces thèmes, en Europe et au delà.
Vous avez tous reçu le message concernant l’enquête élaborée par le WCAA. Il est important que la plupart des membres y répondent et je vous invite chaleureusement à le faire ! Les résultats de cette enquête permettront d’avoir une vision claire du travail que les anthropologues font à l’intérieur et à l’extérieur de l’académie dans les diverses parties du monde. Cette enquête pourra être utilisée de façon complémentaire à celle que le PrecAnthro group est en train de lancer et dont un premier échantillon de résultats a été présenté à Berne.
EASA a participé à la dernière rencontre du WCAA qui s’est tenue à Washington DC le 2 décembre 2017. Notre participation au WCAA et, par là, à la nouvelle association bicamérale WAU (World Anthropological Union), nous permettra d’unir nos efforts et d’échanger nos réflexions à une échelle mondiale. Simultanément, il est crucial de poursuivre le dialogue avec d’autres associations nationales et internationales comme la AAA. Le nouveau président Alex Barker et le nouveau vice-président Akhil Gupta ont entamé leur mandat en décembre dernier, et nous sommes déjà en train de programmer des actions conjointes et des rencontres sur la précarité, dans le cadre de notre prochaine conférence à Stockholm et du prochain meeting de l’AAA qui se tiendra à San José.
Au niveau européen, EASA participe au projet collaboratif d’annuaire européen d’anthropologie sociale. Un grand merci au travail de Thomas Hylland Eriksen qui a lancé le projet avec le Max-Plank Institute for Social Anthropology et qui continue à y travailler. Le premier objectif de ce programme est de contribuer à donner plus de visibilité à la discipline, à l’extérieur de la profession et au niveau international. Le second objectif est de favoriser, dans ce processus, la visibilité des anthropologues qui souhaitent proposer leur expertise, en facilitant leur identification et la prise de contact avec eux.
Toutes ces initiatives, tout comme l’implication d’EASA dans certaines associations comme l’EASSH (European Association of Social Sciences and Humanities) ou notre participation à la rencontre de la Commission européenne sur les SHS qui a eu lieu à Bruxelles ce mois de janvier, contribueront à promouvoir l’importance et l’intégration des sciences humaines et sociales dans la recherche au niveau de l’Europe.
Nous sommes très heureux que Shahram Khosravi, Professeur d’Anthropologie sociale à l’Université de Stockholm ait accepté d’être le Keynote speaker de notre prochaine conférence sur le thème Staying, Moving, Settling. J’espère que les membres d’EASA seront nombreux à se rencontrer à Stockholm en août prochain. L’appel à propositions pour les workshops est encore ouvert. Cette année, nous avons décidé d’élargir la typologie des ateliers : à côté des workshops classiques et des laboratoires, il est également possible de proposer des tables rondes ou des workshops constitués de présentations rapides. Avec cet éventail de formats, nous espérons favoriser des types de discussion différents et des manières différentes de partager nos propres recherches. Nous espérons aussi pouvoir, de ce fait, accueillir plus de membres qui souhaiteraient participer à la conférence et aux échanges. En outre, nous avons décidé d’augmenter cette année la somme dédiée au financement des délégués. Je voudrais remercier tout particulièrement le trésorier d’EASA, Rachael Gooberman-Hill, qui a rendu possible cette augmentation.
Le comité scientifique de la conférence biennale d’EASA 2018 est composé de trois membres du comité exécutif : Marcus Banks (University of Oxford), Sarah Green (University of Helsinki) et moi même, Valeria Siniscalchi (Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, Marseille) –, de deux membres du comité local : Lotta Björklund Larsen (Linköping University) et Helena Wulff (Stockholm University). Nous avons choisi ensemble trois autres membres, extérieurs à ces deux comités : Ayse Caglar (University of Vienna), Martin Fotta (Goethe University Frankfurt), et Miguel Vale de Almeida (University Institute of Lisbon/Centre for Research in Anthropology). Cette composition permet une plus large représentativité de l’anthropologie en Europe.
Les networks sont une ressource clé pour notre association et une opportunité de collaboration dans des aires d’intérêt particulières. C’est pourquoi nous continuons à les soutenir et à les financer, et nous sommes heureux que plusieurs d’entre eux aient organisé des événements au cours de l’année 2017. Les réunions des networks à Stockholm seront une autre occasion d’échange.
Je voudrais également remercier tous les membres du comité actuel pour leur travail et leur implication. Chacun d’eux a accepté d’assumer une ou plusieurs tâches et toutes sont importantes pour contribuer au développement de notre association et au service de ses membres. Enfin, je voudrais remercier NomadIT, l’équipe administratrice d’EASA, pour son travail, fondamental pour le bon fonctionnement de l’association. L’appel pour un nouveau Secrétaire et pour un nouveau Trésorier (de 2 à 6 années dans les deux cas), et pour les deux responsables de la revue (de 2 à 4 années) vient d’être ouvert. Nous espérons que vous serez nombreux à postuler !
Tous mes vœux pour ce 2018 !
Valeria Siniscalchi
Présidente de l’EASA